mardi 30 novembre 2010

Lundi 22 Novembre 2010 : Sur la route de Sikasso

Départ à 6h15 en bus de Bobo. On retrouve Aurélien et sa mère que l'on avait rencontré à Banfora. Aurélien travaille donc à Sikasso, il connait même Isabelle d'Asmae qui est notre contact sur place!

Il faut 2h30 pour atteindre les abords de la frontière. Un 1er arrêt, tout le monde descend du bus et passe un contrôle, apparemment la gendarmerie. On remonte pour s'arrêter à nouveau quelques petites minutes plus tard. Cette fois, notre passeport est tamponné pour la sortie. Mais un peu plus loin en bus, on doit encore redescendre pour traverser un barrage à pied. Allez, on remonte dans le bus, et on passe au Mali.
Un dernier arrêt pour le tampon d'entrée, et c'est enfin fini!!!

Plus que 40 km environ et nous atteignons Sikasso. Aurélien nous accompagne jusqu'à la case de la coopération suisse où nous logerons. Bientôt, Isabelle (Asmae) arrive. Présentations rapides et discussions sur le projet et l'association IRED qui va nous accueillir. On part en moto pour le siège d'IRED où Bengaly nous accueille, ainsi qu'une partie de l'équipe.

Il est décidé que nous ferons les présentations avec le village de Kodialanida demain matin pour voir si/comment on peut rester quelques jours.

Nous partons ensuite déjeuner chez Isabelle. Puis nous allons voir les ionstitutions de la région de Sikasso : le CAP (Centre d'Animation Pédagogique) et l'AE (Académie d'Enseignement). Ici il faut bien respecter le protocole, cela fait partie de la culture malienne!

Dimanche 21 Novembre 2010 : jour d'attente

Comme nous ne pouvons partir que demain matin pour le Mali, nous n'avons rien prévu pour aujourd'hui. Lessive, lecture, awalé, mots croisés...

On a même la flemme de sortir pour déjeuner, on profite plutôt du esto de l'hôtel.
Et on sort quand même en fin d'après-midi pour aller acheter nos billets de bus et pour dîner. On goûte un poulet kédjenou, spécialité ivoirienne avec une sauce relevée très bonne.

jeudi 25 novembre 2010

Samedi 20 Novembre 2010 : Frontière fermée

Nous prenons notre temps ce matin, pour une fois qu'on n'est pas obligés de se lever tôt! Vers 10h nous partons pour "La bonne miche", notre boulangerie préférée...


Nous restons tranquilles puis allons chercher nos billets de bus du lendemain pour Sikasso au Mali. Et là, c'est le drame! Demain, ce sont les élections présidentielles au Burkina, ça on le savait, mais du coup les frontières sont fermées!!! Bon, on n'a pas le choix, on attendra lundi, s'il y a un bus!

Ensuite on va manger vers le quartier des artisants puis on revient au marché.
Pour la fin de journée nous repassons à l'hôtel puis allons manger un poulet dans un maquis voisin.

mercredi 24 novembre 2010

Vendredi 19 Novembre 2010 : Banfora

Départ très tôt en bus pour Banfora, à 85 kms au sud de Bobo. On cherche à louer une moto pour la journée, mais l'affaire n'est pas aisée surtout que les prix sont doublés par rapport à ceux de Bobo.
Maxime apprend vite fait à passer les vitesses au pied, et c'est parti!

On nous a expliqué comment aller aux cascades de Karfiguéla et ça semble facile : "prenez la piste à gauche puis c'est toujours tout droit!". C'est à environ 10-15 kms.
A l'africaine, cette explication dure environ 5 minutes!

Sauf qu'au bout de 30 minutes, on a compris qu'on était perdus. On fait demi tour et on prend un autre chemin à une précédente birfucation. L'opération va se répéter un certain nombre de fois!
Et pas grand monde pour nous indiquer la bonne direction... On finit pas croiser deux français sur une moto et grâce à ça, on retrouve enfin le bon chemin, mais vers les dômes de Fabédougou.

Ce sont des formations rocheuses étranges, sur lesquelles on peut grimper pour une belle vue sur les environs.

Un moment plus tard, on repart sur notre moto et cette fois, on cherche les cascades! Là encore, un petit détour, avant de trouver enfin!
Les cascades sont assez sympas, surtout que l'on peut facilement monter au niveau supérieur.

On peut même y tremper nos jambes pour se rafraichir.

Il est assez tôt dans l'après-midi quand nous repartons alors on choisit de pousser notre visite jusqu'à une mare aux hippopotames (s'ils sont là, ce qui n'est pas sûr...) près du village de Tengréla. Pas de chance, sur le chemin, on crève le pneu avant!

En passant par Banfora, on arrive à le faire réparer en peu de temps et à pas cher!

On file droit vers Tengréla, joli village avec des cases aux toits de paille.

A l'entrée de la mare, le guichetier veut nous forcer à prendre la balade en pirogue deux fois plus chères que l'entrée, sous prétexte qu'il n'a plus d'entrée ticket simple.
Hors de toute façon, nous n'avons pas assez de temps pour la pirogue! Tant pis, on fait demi-tour pour se balader dans les environs tranquillement.

Au retour à Banfora, le réservoir de la moto est encore à moitié plein. Le loueur nous en a fait mettre 3 litres et a appelé son "ami" qui nous l'a vendu en fait très cher. Du coup, on propose au garagiste sympa de tout à l'heure, de siphonner les 1.5 litres qui restent et qu'on lui offre! On préfère ça plutôt que les redonner au loueur qui s'en est déjà mis plein les poches!

On repart en bus, bien fatigués par cette longue journée. On retrouve les deux français qui nous ont "sauvé" sur le chemin des cascades : Aurélien et sa maman. Il se trouve qu'Aurélien travaille à Sikasso au Mali, ville où nous allons pour deux semaines! Et ils repartent, comme nous, dimanche matin!

En récompense (oui, on ne sait pas vraiment de quoi...), un tajine de mouton au miel délicieux!

lundi 22 novembre 2010

Jeudi 18 Novembre 2010 : Visite de Bobo

Nous rejoignons le centre de Bobo en taxi, juste à côté du marché central. On passe près des étals à l'extérieur pour se rendre à un café réputé, "la bonne miche". Au menu du petit-déj : pains aux raisins! On se croirait un dimanche matin chez nous...

On décide ensuite d'aller voir la mosquée, dont l'architecture soudanaise en fait un monument original et tout à fait bien inséré dans son environnement.
Pas loin se trouve la vieille ville.

Nous avons déjà été abordé par au moins 6 "guides" depuis ce matin (sans compter les vendeurs) mais là, c'est encore pire. Toutes les 2 minutes, il y en a un nouveau qui s'approche de nous (Les meilleurs sont ceux qui nous disent : "Ah oui, Dijon, j'y suis allé au festival de musique Oléron")!
Et après, il semble y avoir un ticket d'entrée mais il n'y a aucun panneau officiel ni aucune indication!

On se balade au hasard des ruelles, quand un de ces guides devient un peu agressif. Alors on décide de repartir tout de suite vers le centre!
On revient au marché et cette fois, on entre dans la partie intérieure. On y fait même un achat négocié dans les règles de l'art, en prenant son temps, de 100 FCFA en 100 FCFA (0.15 €).

Une petite pause à l'ombre d'un restaurant et c'est reparti. Nous marchons un long moment pour arriver au musée de la musique. Une petite structure très intéressante. D'abord un film sur les rôles des instruments de musique dans la vie burkinabè puis une visite commentée. On découvre des instruments insoupçonnés, parfois dont on ne sait pas bien comment en jouer. Les explications sont alors bien nécessaires.
On découvre un pan de la culture burkinabè jusque là inconnu, lié à l'animisme.

Ce soir comme hier, nous dinons dans un maquis près de l'hôtel.

Mercredi 17 Novembre 2010 : Vers Bobo...

Nous quittons notre chambre des 15 derniers jours tôt ce matin et partons prendre notre bus qui décolle à 7h30 précise!
La route pour Bobo doit prendre 5 heures, nous passons par Boromo et un autre village en route.

Les paysages sont assez jolis et inattendus. Je m'attendais à voir une route déserte et des paysages désolés. Au lieu de ça, la végétation est très présente (beaucoup d'arbres) et quelques étendues d'eau (avec des nénuphars!).

Finalement, nous arrivons avec 30mn d'avance à Bobo-Dioulasso, deuxième ville du pays. Nous avons repéré un petit hôtel à l'écart du centre qui a l'air sympa et nous nous y rendons. L'hôtel est effectivement très bien!
Il est déjà 12h30 passé donc nous mangeons sur place.

Puis, après avoir laissé les heures chaudes passer, nous ressortons faire un tour dans le quartier et acheter... de l'eau!

Le soir, nous ressortons manger dans un maquis à 15mn de notre hôtel : carpe au barbecue accompagnée d'attieke (genre de semoule faite à base de manioc!).

dimanche 21 novembre 2010

Bilan Pérou

14 jours

49.3 euros/jour à deux en moyenne (dont le très cher Machu Picchu et des achats assez nombreux...)

coups de coeur : trek de 4 jours dans le canon de colqua, Machu Picchu
ce qui nous a moins plu : le tapage autour de la vallée sacrée et les prix irraisonnés qui donnent l'impression d'être des vaches à lait
plats préférés : ceviche
resto préféré : Indio Feliz à Aguas Calientes, le luxe au prix du raisonnable!!!


hôtel préféré : Los Andes à Arequipa, double sans salle de bain avec petit-déj (buffet) et internet à 38Ns!

Mardi 16 Novembre 2010 : Tabaski

Nous sommes conviés aujourd'hui dans une famille musulmane pour la fête de Tabaski (Aïd-El Kébir), grande fête du mouton!

Yvonne, institutrice à ICCV nous accueille et nous invite chez ses voisins qui sont musulmans. Ici, chrétiens, animistes ou musulmans, tous font la fête ensemble.
Nous assistons toute la matinée à la préparation des plats de fête : riz et sauce, brochettes, mouton, poulet, frites, salade, bananes plantains et tout le reste...

A 9h30, on nous offre une grande assiette de riz sauce, notre 2ème petit-déjeuner! On nous offre aussi un genre de glaçon au sirop : aïe, on ne peut refuser mais on serre les fesses!
On goûte aussi au bissap : jus d'hibiscus et d'oseille, étrange mais bon!

A 10h30, on nous sert pop-corn, frites, chips de crevettes et bananes plantains frites! Suivis d'une salade...
On est déjà rassasiés mais on se doute que ce n'est pas fini. 2 brochettes pour attendre la suite...

A 12h30, Yvonne nous dit : "On va manger tous ensemble maintenant"! Couscous, pâtes avec viande et sauce... On mange comme les femmes, avec la main (droite) et ça les fait bien rire, d'autant que l'on se brûle!


Après ça, pas de répit, Yvonne nous invite à aller voir les voisins du quartier, pour partager la fête. Et à chaque fois, une grande assiette nous est servie... Première maison, on mange un tiers du plat et on doit expliquer que "nous, les français, on a un petit estomac...". Puis une deuxième maison où heureusement,on ne nous sert rien, mais où on voit les moutons sacrifiés et la cuisson des têtes, directement sur le feu.



Enfin, une troisième maison où le chef de famille tient à nous offrir frites, viande et salade plus boisson...
Nous allons repartir quand il nous fait rasseoir, d'autres invités arrivent. Sont installés sur la table de grands plats... Là, on a vraiment peur de devoir remanger alors qu'on va déjà éclater! Yvonne nous sort plus ou moins de là, on s'excuse platement de devoir partir...

Ouf, c'est fini, on rejoint la famille pour un moment de repos et digestion! En fin d'après-midi, on repart, très contents d'avoir pu partager cette grande fête et ressentir l'accueil burkinabè ainsi que cette démonstration hors du commun de la tolérance et du partage.

Les sacs sont à refaire pour notre départ.
Dernier verre avec Simon, Rachel et Mélanie.

Lundi 15 Novembre 2010 : Filles-mères

Nous avons rendez-vous ce matin avec Simon (ICCV) et Mélanie (Asmae). D'abord pour prendre le petit-déjeuner, puis surtout pour aller voir "Filles-mères", une maison d'accueil de jeunes mères (13-21 ans) qui ont été rejetées par leur famille lors de leur grossesse.

Nous sommes accueillis par une dizaine de ces mères et leurs enfants. On les sent timides et un peu distantes. Après les présentations et la visite du lieu, on lance le jeu. Elles sont partantes pour "je déclare la guerre à..." et là, en moins de 2 minutes, un changement radical s'opère. Elles redeviennent des adolescentes et lâchent prise : cris de joie ou d'encouragements et rires!



On va jouer ainsi pendant environ 2h30, au jeu des chaussures dont on perfectionne ainsi les règles du jeu et aussi au chef d'orchestre qui les fait bien rire.

On essaie un bérêt mais c'est l'hécatombe : elles sont tellement à fond que l'une d'elles tombe sur les fesses, d'autres dérapent plusieurs fois! On rigole au départ mais on préfère changer de jeu : ce sera "nondi" (jeu indien).



Après tout cet exercice, tout le monde est fatigué et c'est aussi l'heure de quelques tétées pour les bébés! On s'éclipse pour aller déjeuner.
Il y a un bon maquis (resto) sénégalais. C'est aussi le moment de faire le bilan de ces 2 semaines à l'asso ICCV avec Simon. Bilan positif et bon retour de la part de Simon.

On laisse Simon et Mélanie mais on repasse voir "Filles-mères" pour commander un tissu qu'elles apprennent à fabriquer au métier à tisser.

De retour à notre logement, on profite d'un peu de temps pour actualiser le blog au cyber du coin...
Finalement nous partons mercredi et passons Tabaski ici demain.

samedi 20 novembre 2010

Dimanche 14 Novembre 2010 : comme un dimanche...

Ce matin, pour occuper les quelques enfants (surtout des garçons), Armelle joue au bérêt et à la tomate. Pendant ce temps, Maxime finalise le document sur l'ordinateur.



L'après-midi, il n'y a plus d'enfants, comme souvent le dimanche.
Nous en profitons pour apprendre le jeu d'awalé (qui se dit jeu de waré ici) avec une fille. Les règles ne sont finalement pas si compliquées!

Ensuite il pleut un peu : ici on dit qu'il "goutte" tellement c'est léger!

Etienne part un peu plus tôt ce soir (vers 17h30) car il n'y a vraiment personne...

Samedi 13 Novembre 2010 : ABASF/E

Même si nous sommes samedi, il n'y a pas grand monde à ICCV ce matin. Quelques enfants viennent et lisent des BDs ou des livres pour enfant...

Nous sommes donc au calme et en profitons pour lire également. Après le déjeuner, nous prenons un taxi pour aller voir une autre association : ABASF/E (Association Burkinabè Action Solidarité Femmes/Enfants). Adama et Mélanie (animateurs) nous accueillent et ont prévenu les enfants. Il y en a 37!

Ils ont réfléchi ensemble aux jeux burkinabès et ont concoté deux listes! Certains des jeux dans ces listes ne nous sont pas étrangers, mais comme nous leur avons dit : l'essentiel est de s'amuser!
Et puis parmi tous les jeux auxquels nous jouons cet après-midi, nous en apprenons au moins deux très sympas : Zougli-zougla et le jeu des chaussures!!!


Sans que nous voyions le temps passer, il est déjà 17h et il faut s'arrêter pour permettre aux enfants de rentrer chez eux avant la nuit.

jeudi 18 novembre 2010

Vendredi 12 Novembre 201 : Tô

Ce matin nous suivons Roland pour la session conte dans les quartiers. Aujourd'hui encore nous lisons Kirikou pour les enfants.

Nous faisons quelques jeux assez simples (les enfants sont toujours très jeunes) puis à 10h nous revenons à ICCV.

Les enfants ont droit pendant la récréation à un repas et Roland ne voulait pas non plus louper ça!!!

Le reste de la matinée est calme, le soleil tape déjà fort!
Nous en profitons pour travailler un peu sur l'ordinateur (fichier word que nous laisserons avec les jeux auxquels nous avons joué).

Après le déjeuner et la traditionnelle sieste, Pélagie nous emmène cet après-midi pour apprendre à préparer le tô: plat national burkinabè. C'est fait à base de farine de maïs (ou de mil). Ca ne coûte pas cher et c'est nourrissant.

Nous passons 1h30 à préparer (enfin c'est surtout Pélagie qui prépare!) le tô et la sauce "bito" (sauce à l'oseille). Il y en a pour toute la famille: mère, frères et soeurs, enfants. Comme toujours ici, on partage!

A 17h, c'est prêt et nous revenons à temps pour jouer avec les enfants: deux jeux au programme avec notamment kilanana, un jeu burkinabè et nous sommes une vingtaine à y jouer!

Ce soir c'est la dégustation! Le tô ressemble un peu à de la polenta tant par le goût (peu prononcé) que par la consistance!

Jeudi 11 Novembre 2010

Nous avons choisi pour ce matin le jeu indien "Upparapatta". Il sort vraiment de l'ordinaire par rapport aux jeux trouvés ici alors c'est un peu quitte ou double!
Au début ce n'est pas facile, l'explication des règles prend du temps mais on persévère. La 1ère partie est un peu hésitante mais on sent dès la 2ème que les enfants commencent à bien sentir le but du jeu. Et au bout de quelques parties suivantes, ça y est, c'est gagné, le jeu est devenu amusant : on s'encourage, on entend des oh! et des ah!

D'autres enfants pendant ce temps sont arrivés. Alors on veut tenter maintenant un jeu philippin, "Patintero". Là aussi c'est un peu un challenge mais comme il n'y a pas école, c'est aujourd'hui que l'on a le temps suffisant pour essayer. Là aussi les règles sont répétées, précisées pour être sûrs que tout le monde comprend.
Ca commence à prendre mais c'est encore pas très sûr. Finalement ce n'est pas un franc succès. Ca ne peut pas marcher à tous les coups!

On décide de jouer la "sécurité" pour un dernier jeu: la tomate, ça plait à tout le monde et ils connaissent déjà bien!

En même temps on se relaie pour voir des burkinabès jouer à l'awalé (appelé ici waré)! On saisit une partie des règles mais on va avoir besoin de s'entrainer...
Cet après-midi, c'est le vide. Il n'y a pas d'enfant. Nous avons rendez-vous à 18h avec les jeunes parrainés. Ils sont très peu à venir, mais Tantie Diane (la responsable) est là et super motivée!

Et les idées de jeux fusent! La marelle des filles (celle des garçons est comme la notre), "dans la forêt noire", "qui a volé le paquet de chocolat?", "la guerre des pays", et un dernier jeu sans nom...



On passe un très bon moment et le plus important: c'est une grande partie de rigolade!

mercredi 17 novembre 2010

Mercredi 10 Novembre 2010

Nous avons rendez-vous à la nouvelle maternelle pour la récré. Aujourd'hui nous proposons le jeu des éperviers. Pour des maternelles, on trouve que ça marche pas trop mal, même si c'est un peu le bazar, surtout qu'ils sont nombreux.

Mais le soleil tape fort, même à 10h15 alors on ne pousse pas trop longtemps. On propose ensuite un "Jacques a dit" (ici ça s'appelle "Jean a dit") à l'ombre. La maîtresse insiste beaucoup sur les règles, et ça marche bien pour l'ensemble, même si certains restent un peu perdus.

Il faut dire qu'en plus on joue en français, traduit en mooré dans la foulée...


L'école reprend les cours, nous nous échappons. Moment "presque" idéal pour aller demander nos visas à l'ambassade du Mali, si ce n'était le soleil! Il parait que ce n'est pas loin à pied. On prend beaucoup d'eau et on part. Sur place, on dépose notre dossier avec la promesse que ce sera fait à 14h (sachant qu'il est 11h30!)!


Et à 14h15 nous sommes de retour, avec effectivement nos visas prêts!


A ICCV, nous retrouvons les femmes, qui continuent la préparation du soumbala. Après le lavage, la cuisson et le séchage au soleil, nous assistons à la phase de pilage pour enlever la coque. Et ce n'est pas fini, les étapes sont longues...



Pendant la séance jeu de ce soir on propose "Delhi/Bombay/Calcutta" qui devient "Ouaga/Bobo/Po", et le chef d'orchestre.


Les enfants sont une fois de plus nombreux (25 environ) et motivés!

mardi 16 novembre 2010

Mardi 9 Novembre 2010

Nous suivons ce matin Roland, animateur ICCV, qui va faire une animation dans le quartier pour des petits qui ne vont pas en maternelle.
Comme la fois précédente, il s'installe, tape sur son djembé et comme par enchantement, les enfants arrivent petit à petit avec leur tabouret.
Après quelques comptines, nous participons à la lecture du conte "Kirikou et le buffle d'or", traduit en mooré par Roland.

Ensuite nous terminons la séance par des jeux, en proposant "colin maillard". Les enfants sont actifs, c'est une réussite. Roland nous apprend deux types du jeu de "morpion", un peu différents du notre et assez sympa!

Dans l'après-midi nous allons voir la nouvelle maternelle. Sur un terrain acquis par ICCV, une école maternelle va être construite pour mieux accueillir les élèves qui pour le moment sont un peu à l'étroit. Les élèves récitent des comptines et des chansons en attendant Rachel et Delphine (coordinatrices Asmae).

A 17h, nous filons vers le centre de l'association pour la séance de jeux après l'école. On commence par un jeu indien, nondi, où (grosso modo) il faut courir à cloche-pied pour attraper ses adversaires! Ca a l'air de bien plaire à tout le monde!

Ensuite, on voudrait jouer au "Scorpion transporte ses enfants", jeu burkinabè dont nous avons beaucoup entendu parler. Immédiatement, les enfants s'agitent et nous font une démonstration. C'est vraiment un jeu étonnant, regardez comment il faut avancer!

On avait un peu oublié, mais en France on a le jeu de la brouette qui est dans le même esprit!

Autour de nous, plusieurs femmes sont là. Elles sont en pleine préparation du "soumbala", un genre de bouillon cube maggi naturel, à base du fruit de néré.

A la nuit tombée, Rachel, Delphine et Simon nous rejoignent. Avec aussi la participation d'autres animateurs, on joue au "jeu des bouteilles" (mais pour nous ce sera des chaussures...). Un parcours à faire les yeux bandés.

Et attention à ceux qui vous crient "vas-y, tout droit" dans le virage!!
Pour le diner, Simon nous convie chez lui, une très belle maison décorée d'objets africains, avec un toit-terrasse où nous sommes installés! Un repas délicieux et très sympa!

Avec en prime la rencontre d'une femme qui tient une association accueillant des très jeunes mères et leur enfant. Rendez-vous est pris pour y aller lundi!