Mercredi 15 Septembre 2010 : Salar de Surire

Nous avions prévu d'aller voir ce salar, à 140 km au sud de Putre, mais on s'était rétractés après la piètre qualité du guide lundi, d'autant que le prix restait élevé. Seulement hier après-midi en organisant notre transfert vers la bolivie, nous avons rencontré un italien qui y partait et aussi un guide dont nous connaissions la bonne réputation.
Là encore le prix nous rebutait, mais l'italien nous a proposé de partager différemment le prix du tour, sachant que de toute façon il irait au salar. Chacun y trouvant finalement son compte, nous voilà aujourd'hui partis.

La route est longue, bien plus que ce à quoi nous nous attendions car c'est une piste sur laquelle roulent de nombreux camions qui transportent le borax issu du salar!
Les quelques arrêts en route sont néanmoins très typiques. Par exemple, ce tout petit village (en fait 3 maisons), qui sert surtout (seulement?) d'arrêt pour les routiers. Pour nous juste 5 minutes de détente mais la promesse qu'au retour nous prendrons un "técito" (un thé) et la señora nous attend!

Quelques km plus loin, c'est le village de Guallatire que nous découvrons avec sa petite église. Et surtout nous sommes invités à chanter l'hymne national pour fêter le bicentenaire de l'indépendance, avec lever du drapeau par les anciens et discours. On admire particulièrement le poste de radio qu'ils tentent de faire marcher en le raccordant à une batterie de voiture!!! En vain...

Quelques longues dizaines de km en plus et nous arrivons enfin au salar.

Il est vraiment impressionnant par sa blancheur qui nous éblouit. On ne se lasse pas des flamants roses (dont l'espèce James, rare), des alpacas et des vicuñas.

Le déjeuner est servi dans la maison des "carabineros" (policiers) qui nous accueillent gentiment et prêtent leur four!

Pas de sieste mais un tour du salar (70km quand même) avant d'aller se baigner! Lagune d'eau chaude avec boue (vase? beurk...) sous les pieds. Il paraît que c'est bon pour la peau... (dommage qu'on sente l'oeuf après)

Nandu ou Suri (d'où le nom du Salar...)

un vizcacha de très près!!!

Au retour, on n'oublie pas notre thé qui nous attend avec un peu de pain et de beurre pour attendre le diner. Retour tard à Putre, fatigués mais ravis!