Mercredi 15 Décembre 2010 : Rencontre avec Myriam

Après un début de matinée tranquille, nous nous dirigeons vers le centre, à pieds, où nous avons rendez-vous avec Myriam à midi.

Nous mettons un peu de temps à nous y rendre (toujours ces collines, montées et descentes...) mais au final, on y arrive! Et ça nous permet de découvrir le bureau Asmae de Tana!

Nous passons le déjeuner à discuter. Notre intervention dans les assos ne commencera pas avant le 3 Janvier 2011.

Cette après-midi, nous voulons visiter un peu Tana mais peu de temps après avoir marché, il se met à pleuvoir! Mais pas juste quelques petites gouttes, non non, c'est un véritable déluge! Nous changeons nos plans et retournons à l'hôtel, trempés.
Nous ne ressortirons même pas car les rues sont inondées et nous nous contentons de spaghettis, sauce tomate et sardines pour le dîner!

Mardi 14 Décembre 2010 : La panne!

Après un réveil tranquille, nous prenons le petit-déj' sur la terrasse de l'hôtel. Ensuite, nous allons nous balader dans le centre tout proche : l'avenue de l'indépendance, l'hôtel de ville, la gare... Nous montons, après le déjeuner, un peu sur les hauteurs et redescendons à travers un marché. Tana est composée de 18 collines, ce qui fait qu'il y a sans cesse des montées et des descentes...

Nous revenons à notre hôtel pour récupérer nos bagages. Nous avons une adresse un peu mieux de la part de Myriam (coordinatrice Asmae à Tana). Il faut déjà réussir à prendre un taxi et, aussi, à bon prix! Au final, une deudeuche nous accepte mais le taximan ne parle pas bien français. Ce qui est un peu embêtant car nous ne connaissons pas l'emplacement exact de l'hôtel. Bon, un coup de fil (grâce à notre carte SIM nouvellement achetée) et hop, c'est reparti!

Maintenant, il y a des bouchons... Et la deudeuche a du mal à redémarrer (oui, car à chaque descente, ici, les taxis coupent leur moteur pour économiser l'essence). Au milieu d'un bouchon et après un redémarrage, notre conducteur casse la pédale d'embrayage! Aïe! Ca va être dur dur de repartir...

Il essaye de réparer la vis cassée (!) sans succès (!!). On lui demande d'expliquer à un autre taxi l'endroit de l'hôtel mais uen fois changé de taxi, raté : il n'a pas expliqué! Et nous n'avons plus de crédit téléphone!
On se retourne pour aller lui demander (il n'a pas pu aller bien loin avec une pédale d'embrayage cassée, en moins de 2 minutes) mais non! Il a disparu de la route! Pourtant, on ne l'a presque pas payé... étrange...

Le nouveau conducteur connait la "direction générale" et en route, on essaye de racheter du crédit. Finalement, on réussit à rappeler, la responsable explique au nouveau conducteur et on arrive en quelques minutes. Durée totale du trajet : 2h alors qu'on aurait dû mettre 20mn tout au plus...

Le soir, après cette expérience épuisante, nous allons manger dans une gargotte.

Lundi 13 Décembre 2010 : Arrivée à Tana

Atterrissage à 6h30 (heure locale). Nous n'avons pas très bien dormi, sans parler du gamin de 2 ans à deux rangs de nous qui a hurlé pendant plus d'une heure (Max l'aurait bien mis dans la soute...)!

A l'aéroport d'Antananarivo (appelé Tana), il faut prendre nos visas et c'est bien long! Ensuite, nous sortons de l'aéroport pour prendre un taxi-be (genre de taxi commun mais version camionnette) dans lequel une malgache qui parle un peu français nous indique comment arriver au centre-ville.

Etrangement (!), on nous dépose pas tout à fait là où on le voulait. On trouve un hôtel pas loin et on part déjeuner. Premier repas, première surprise : dans la saucisse du plat d'Armelle, un ver! Sympa...

Après ça, on revient à l'hôtel pour directement faire une sieste... un peu longue! On ressort juste pour faire un tour dans les environs, il y a un petit marché. Et ensuite, pour le dîner, ce sera dans l'hôtel. Il n'est pas vraiment conseillé de sortir le soir à Tana.

Dimanche 12 Décembre 2010 : dernier départ!

Ce matin, c'est brunch avec des copines d'Armelle. Nous avons rendez-vous à 10h30 mais la mauvaise surprise, c'est que le bistrot n'ouvre pas à 10h comme Armelle l'avait vu sur internet, mais à 12h!!! On se rabat sur un café pas loin (raté encore pour le brunch qui commence à midi... ce sera petit-déj' classique).

Les retrouvailles sont bien sympas et malheureusement trop courtes! Nous repartons pour faire nos sacs.

Gentiment, Céline vient nous chercher en voiture au RER de Cachan et nous conduit à Orly. C'est plus simple et plus sympa (et plus économique!) que l'Orlyval!

Décollage pour Mada à 19h35, il y a tout de même 11h de vol et une escale à Dzaouzi (on vous aide... c'est à Mayotte... on vous aide, juste au nord de Mada).

Samedi 11 Décembre 2010 : journée parisienne

Nous allons déjeuner chez Béatrice, la sœur d'Armelle. Nous sommes à l'heure quand nous partons et sur le site RATP, la circulation est normale. Sauf qu'arrivés à la station de tram T3, pas de tram jusqu'à Charlety. Ah! Les joies de la vie parisienne!

Vu qu'ici le taxi ne coûte pas 1€ et qu'il n'y a pas non plus de pousse-pousse, tuk-tuk ou autre véhicule de ce genre, on prend nos jambes et on accélère! Au final, on a 45mn de retard et pas de téléphone portable pour prévenir!

Après un bon déjeuner, on s'attèle à des petites choses à faire avant de repartir : Maxime passe sous la tondeuse, on fait quelques courses, de la lessive... Maxime revient chez Tomtom et Lulu tandis qu'Armelle va changer de tête en passant chez le coiffeur. Puis elle passe la soirée avec sa sœur Maylis.

Maxime quant à lui va voir des amis dans un bar.

Jeu spécial Noël!

Les lutins du Père Noël (Armelle et Maxime) sont à Madagascar, mais ils n'oublient pas de vous faire jouer!

La mission de ce jeu est simple. Vous devez prendre une photo originale ou émouvante (!) de votre Noël et nous l'envoyer par mail. Les meilleurs seront récompensés avec publication de leur photo (si celle-ci le permet...) sur notre blog!

1er prix :
un billet de traineau A/R Madagascar un véritable objet artisanal malgache

2ème prix :
un traineau (rênes vendus séparément) un objet malgache véritablement artisanal

Faites nous rêver et Joyeux Noël!

Vendredi 10 Décembre 2010 : Paris

Arrivés à 6h30, nous allons récupérer nos bagages mais... il manque nos tableaux! Après quelques minutes d'attente et lorsqu'il n'y a plus de bagages sur letapis roulant, on s'inquiète vraiment! Mais en fait, le paquet étaitconsidéré comme "hors gabarit" et était sur un autre tapis! Ouf...
En plus, le paquet n'a pas l'air abîmé!

On prend le RER pour aller jusque chez Tom et Lucie. On amène les pains au chocolat et la baguette et c'est parti pour un petit-déj' à la française! On déballe aussi les tableaux qui sont intacts!

Armelle partvoir sa soeur et mange avec elle. Max met (un peu) à jour le blog et ensuite part se promener avec Lucie. Puis Armelle nous rejoint. On achète quelques livres et un guide pour Mada!

Ensuite, retour à l'appart' puis départ pour le "Corcoran" où les amis nous rejoignent.
Au final, il y a pas mal de monde de divers horizons! Max a même un cadeau d'anniversaire! Une bonne soirée ambiancée comme diraient les burkinabès!!!

Jeudi 9 Décembre 2010 : dernière journée

La journée commence mal. Maxime est allé retirer de l'argent, le distributeur était HS et il a fallu marcher encore un peu plus. En revenant, il s'étonne du montant calculé par Armelle. Effectivement, Armelle ne sait plus faire une addition... Il y a 30 000 FCFA en trop (plus de 50€) : 1 000 + 2 000, ça fait pas 30 000. A sa décharge, elle a fait ça très tard hier soir...

On part pour l'asso ICCV. Enfin, c'est ce qu'on aimerait parce que nous n'arrivons pas à trouver un taxi! Au bout de 45 mn, on peut enfin partir vraiment! Du coup, nous sommes bien en retard pour arriver chez Auré! D'autant que nous avons tous nos bagages et que nous passons par ICCV pour les déposer.

A 10h15, nous arrivons enfin chez Auré, il a terminé le tableau... et il est génial!
Après remerciements et au-revoirs, nous revenons à ICCv avec nos deux tableaux (oui, souvenez-vous, il nous en a offert un autre!). Il faut attendre que le baobab finisse de sècher puis, la mission est de l'emballer!

Pas évident, surtout qu'après être allé déjeuner, nous faisons le tour des magasins pour essayer de trouver carton, mousse...mais sans grandsuccès!
Finalement, nous empaquetons les tableaux entre draps et éponges, attachés par de la ficelle. Nous retournons chercher un carton dans un petit supermarché.

De retour à ICCV, Armelle finit le paquet et Max organise une séance dessin avec les quelques enfants qui sont là.
Assez rapidement, la fin d'après-midi arrive! Nous partons à 18h pour chercher un taxi, avec toutes nos affaires.
Contrairement à ce matin, nous en trouvons un assez rapidement et pour un prix raisonnable.

A l'aéroport, malgré nos négociations, nous sommes obligés de mettre les tableaux en soute. A partir de là, plus rien n'est entre nos mains. Reste plus qu'à espérer que les mentions "FRAGILE" soient lues par les bagagistes (s'ils savent lire...)!

Mercredi 8 Décembre 2010 : Atelier peinture

Auré nous attend chez lui ce matin. Il a commencé à dessiner le baobab sur un tissu. On donne quelques coups de crayons (et de gomme), bien moins assurés que les siens...
Ensuite il faut découper le tissu dans les traits du baobab, puis on en vient à la découpe des pains de mousse. Ce sont eux qui vont donner forme et relief au grand arbre! A la phase du collage du tissu, on s'éclipse pour laisser Auré finir l'oeuvre.

Nous partons vers l'asso Filles/Mères, nous avions commandé des pagnes tissés avant notre départ au Mali et nous revenons pour les récupérer. Nous sommes très contents, ils sont très beaux. Finalement, elles en ont préparé beaucoup trop alors nous en prenons plus que prévu.

Déjeuner délicieux dans un sénégalais tout proche. On retourne ensuite vers le centre ville pour aller dans le quartier des bronziers. Il y en a seulement quelques-uns mais avec parfois de jolis objets.

Pour finir cette journée marathon, on repart au village artisanal où l'on fait encore quelques (!) achats supplémentaires! Pas de doutes, nos sacs sont pleins.

Ce soir, dîner avec Mélanie, Simon, Marc et Daniela à la Cave du Petit Paris, décidément très bon!

Mardi 7 Décembre 2010 :

Nous avons rendez-vous à 9h à l'association ICCV, mais pour rencontrer Auré, artiste peintre. Il est l'auteur d'un tableau accroché dans la bibliothèque d'ICCV qui a été un vrai coup de cœur pour Armelle.

A défaut de pouvoir acheter ce baobab, nous voudrions voir ses autres œuvres, si une nous plaisait... Problème : à 11h, Auré n'est toujours pas là. On fait alors des pieds et des mains pour le contacter ou aller à son "atelier" (chez lui...). Quelqu'un nous conduit enfin chez lui où il se trouve. Apparemment, il y a eu un accident dans sa famille, il s'excuse et veut nous offrir un de ses tableaux représentant un masque. Nous sommes extrêmement gênés et lui demandons s'il a d'autres œuvres visibles.

Il en a quelques-unes mais surtout, il nous propose de faire un nouveau tableau avec un baobab, cette fois en le mettant en relief, avec sa nouvelle technique. On accepte, il insiste pour que nous participions alors rendez-vous est pris pour demain matin!

Pour la suite, c'est à ABASF/E une association où nous avions fait une séance de jeu avec des enfants. Mais là, c'est pour acheter aux femmes de l'asso des savons au karité!

En fin d'après-midi, on fait un tour au centre national d'art. On est vraiment en mode "achats de souvenirs"...

Ce soir on dîne à la "Cave du Petit Paris", beaucoup mieux et moins cher que le resto d'hier. Pauline et Thomas devaient peut-être nous y retrouver mais ils n'ont pas dû avoir le temps...

Lundi 6 Décembre 2010 : Ouaga nous revoilà!

Tôt ce matin le bus nous emmène sur la route vers Ouaga. Nous y sommes à l'heure du déjeuner, comme prévu. Notre hôtel est prévenu et en principe doit venir nous chercher à la grande cathédrale.

Nous arrivons juste à l'heure au point de rendez-vous mais personne dans les parages... Après 20 mn d'attente, on a compris que personne ne viendrait et on se débrouille. Mais pas grand monde ne connait l'hôtel! Pas facile, mais on tombe enfin sur un burkinabè qui non seulement connait le nom mais aussi l'itinéraire. Et ça a l'air plutôt clair comme explications (étrange...).
En peu de temps, nous y voilà!

Après-midi tranquille. On rencontre Pauline et Thomas, très sympas. Ils vont au village artisanal, alors on les suit! Pour eux, c'est le temps des derniers achats, pour nous, seulement le repérage...
Pour dîner, ils ont vu un bon resto pas loin : "le gigot à la ficelle". Le plat est bon, mais se révèle vraiment trop cher!

On a passé une très bonne soirée à discuter.

Dimanche 5 Décembre 2010 : Au revoir Mali

Notre bus pour le Burkina Faso part à 14h donc nous avons le temps d'aller faire un tour au grand marché de Sikasso. Il est encore plus animé que dimanche dernier où nous étions venus dans l'après-midi. Ce matin, c'est l'effervescence!

Préparation des sacs puis départ. Le passage des frontières est aussi long qu'à l'aller...

A 17h30, nous atteignons Bobo-Dioulasso. Nous hésitons à prendre le bus suivant pour Ouaga, mais cela nous fait voyager de nuit. On préfère finalement dormir ici. Le premier hôtel que l'on essaie est plein, pas de chance. Celui de la dernière fois a une chambre, tant pis s'il est un peu excentré...

Samedi 4 Décembre 2010 : Retour à Sikasso

C'est notre dernière séance de jeu à Zanikodougou. Ce matin, notre "public", ce sont les enfants scolarisés. Pour débuter, on rejoue à ce qu'ils veulent (et aussi pour voir ce dont ils se souviennent!) : le béret a visiblement été très apprécié!

Ensuite, Maxime redevient "lion" pour une variante des éperviers. Le rôle de Maxime dans ce jeu a vraiment l'air décisif et hilarant (mais les enfants courent sacrément plus vite que ceux d'hier!)!!

Pour finir, on assiste a encore plusieurs jeux maliens : un jeu de l'aveugle, un jeu d'adresse où on saute au-dessus d'un bâton, ou encore, très impressionnant, celui où une fille est lancée en l'air, tenue par des foulards!

Juste quand nous finissons, Lassine, le directeur d'IRED (ONG qui nous soutient) arrive. On en profite alors pour lui montrer un jeu : le grand succès "la tomate".

Après le déjeuner et quelques discussions, nous repartons pour Sikasso, en voiture s'il vous plait! (Lassine est le récent propriétaire d'une Mercedes, 393 000 km au compteur qui ne tourne plus!)

L'après-midi est consacrée au document que nous voulons laisser à IRED rassemblant les jeux proposés pendant ces deux semaines.
Demain, départ pour le Burkina, nous avons nos billets de bus!

Vendredi 3 Décembre 2010 : Ecole

Il y a école toute la journée aujourd'hui donc nous ne jouons qu'avec les enfants non scolarisés. Ils sont assez petits mais ils comprennent les jeux grâce à l'aide de Fadel et Moussa. Et quand on trace une marelle par terre, et qu'on leur montre comment jouer, les femmes s'arrêtent pour regarder avec leurs pots/nourriture/bassines sur leur tête.

Elles se demandent si elles seraient capables de jouer, mais aucune d'entre elles n'ose essayer!
On remet ça l'après-midi en jouant à une sorte de "loup". Maxime fait le "lion" (car il n'y a pas de loup ici...) et s'amuse bien à faire peur aux enfants! Notre participation lors de ce jeu fait tout de suite la différence : les enfants sont plus motivés et ont envie d'échapper "au Blanc".

Nous arrêtons la séance en milieu d'après-midi pour permettre à Moussa et Fadel de ne pas rentrer trop tard (rappelons que le vendredi est un jour spécial pour les musulmans).

Ce soir c'est notre dernière nuit à Zanikodougou et elle est bien calme, comme d'habitude en brousse!

Jeudi 2 Décembre 2010 : Bon Anniversaire Maxime!

Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Maxime et nous sommes en pleine brousse! La journée commence simplement. Les enfants sont à l'école. En attendant Moussa et Fadel, nous faisons un tour dans le village pour trouver des enfants non scolarisés. Il n'y en a pas beaucoup...

Mais lorsque Fadel et Moussa arrivent c'est la récré des 1ère année et nous jouons avec eux. Puis nous continuons après la récré avec les non scolarisés attirés pour la fin de matinée (colin-maillard, qui m'a touché et les éperviers).

Après midi, où Max a droit à un pain aux raisins pour son anniv', nous jouons à l'école (pas d'école le jeudi après-midi).

Au programme: le béret, la tomate pour nos jeux français.
Les enfants jouent bien même si l'instituteur (qui est violent) les terrorise lorsqu'il est là...

Puis les enfants (surtout les filles) nous montrent des jeux maliens, tout en chanson et en danse!

Le soir, nous goûtons encore à de nombreuses oranges (principale agriculture du village avec la patate douce).
Une journée plutôt calme pour fêter les 25 ans de Maxime.

Mercredi 1er Décembre 2010 : Zanikodougou

La matinée est tranquille : juste quelques objets à acheter (un ballon notamment) au marché.

Après midi, c'est parti pour 45mn de moto! On commence à s'y faire!

Nous arrivons un peu en retard pour la séance de jeu avec les enfants de l'école donc nous nous y mettons tout de suite!

1er jeu : la tomate. Vous l'avez compris, c'est facile, on peut y jouer à nombreux et ensuite, ça nous permettra de mettre des groupes d'enfants sur ce jeu sans encadrants!

Après avoir fait joué tout le monde (120 enfants), nous passons à un autre jeu : cloche-pied (qui est aussi un jeu jouable à beaucoup d'enfants).

Notre première soirée se passe bien : le ciel étoilé est magnifique, nous restons un petit moment devant le feu de la cuisine...

Mardi 30 Novembre 2010 : Visites de courtoisie

Comme pour le village de Kodialanida, il y a tout un protocole à respecter. Le premier étant, bien entendu, de mettre au courant le village! Nous partons à deux motos : Fadel et Armelle, Moussa et Maxime. Le village de Zanikodougou fait partie de la même commune que Kodialanida, il est situé à quelques kms (environ 5) de là bas. Mais la piste est bien plus accidentée!

Nous arrivons à l'école, mais comme la récréation est passée, nous attendons 12h pour discuter avec le directeur. Puis on appelle le président du CGS (Comité de Gestion Scolaire) du village. Tout ce petit monde est ravi de nous accueillir : il n'y a pas tous les jours des "toubabous" (blancs) qui viennent ici!

Cependant on ressent toujours, lorsque nous n'avons pas encore commencé le projet un certain scepticisme. Et c'est bien normal! Ils ne savent pas toujours ce que l'on va faire exactement!

Nous serons logé juste à côté de l'école, dans une maison. Et cette fois-ci, nous allons prévoir les pulls!

De retour à Sikasso, nous mettons Isabelle au courant puis nous allons préparer nos sacs.

Lundi 29 Novembre 2010 : planning

Nous revenons à l'asso IRED ce matin et pouvons enfin rencontrer Lassine, le directeur, qui était jusque là en déplacement...

C'est le moment de faire un bilan de cette première semaine et des possibilités pour celle qui commence.

Nous envisageons donc de repartir en brousse, dans un autre village du nom de Zanikodougou. On pourrait, si le village est prêt à nous accueillir y passer 4 jours. Il est décidé que demain, nous irons au village pour discuter de cette option!

En attendant, on souffle un peu et on recharge les batteries pour durer plus longtemps dans les prochains jeux de la semaine! On en profite aussi pour mettre à jour notre blog!

Dimanche 28 Novembre 2010 :

C'est ce matin notre dernière séance de jeu au village de Kodialanida. Nous avons préparé ce matin plutôt des petits parcours type "olympiades".

Bien que les équipes soient faites dès le début, les enfants ont du mal à ne pas se mélanger. Et en même temps, ils ne comprennent pas bien que les équipes doivent jouer seules et non les unes avec les autres.

Au début, le relais en "brouette" est un vrai chaos!

Alors on change : en course à pied, pieds attachés puis cloche-pieds et en "canard"... ça fonctionne mieux!

Après ça, on organise un grand "saute-moutons" et ils sont partis jusqu'au bout du terrain! Quelle énergie!

C'est l'heure des au-revoirs avec les enfants... Nous repartons du village après le déjeuner.

A Sikasso, c'est jour de grand marché alors nous allons y faire un petit tour même si c'est certainement le matin le plus agité. On y voit quand même de beaux étals.

Samedi 27 Novembre 2010 : journée partagée

Nous avions prévu une séance de jeu dans la cour de l'école avec les enfants non scolarisés en même temps que les élèves. Mais il y a seulement un enfant non scolarisé qui ose venir. Il est au départ rejeté par les élèves mais nous insistons sur le fait que tout enfant, élève ou non, a le droit de jouer.

On commence par refaire quelques jeux : tomate, cloche-pieds, le facteur, 1.2.3 soleil.

Ensuite on demande aux enfants s'ils peuvent nous apprendre des jeux maliens. On voit ainsi plusieurs jeux, le plus souvent garçons d'un côté, filles de l'autre, même si c'est le même jeu.

Il est un peu difficile de comprendre toutes les règles, la traduction n'est pas forcément aisée mais nous prenons des notes!

Comme les enfants non scolarisés n'ont pas pu profiter des jeux ce matin, nous leur réservons l'après-midi. Les enfants sont là tôt autour de nous, c'est le moment de leur montrer un jeu de "morpion" burkinabè que l'on trace au sol. Une fois que tout le monde est là, on organise une version de "je déclare la guerre" qui devient "je cherche mon ami". Les enfants ont l'air de bien s'amuser et on joue plusieurs grandes parties à la suite...

Juste à la fin de la séance, le maire de la commune passe nous saluer.

Soirée tranquille. Ici nous sommes de grands couche tôt car sans électricité, on fait moins de choses le soir...

Vendredi 26 Novembre 2010

Maxime n'est pas beaucoup plus en forme qu'hier ; heureusement que nous avons pu nous couvrir pour la nuit!

Aujourd'hui, il y a école toute la journée donc nous allons jouer avec les enfants non scolarisés. La séance de ce matin est intense : colin maillard leur plait énormément puis un jeu burkinabè "qui m'a touché?". Ensuite, on change un peu des jeux où il faut attraper pour le jeu des "bouteilles" avec un parcours les yeux fermés...

Qui m'a touché

Jeu des bouteilles

Après ça, c'est à eux de nous apprendre des jeux : "pan" qui veut dire "sauter" en bambara est un genre de saute-mouton. Il y a aussi "bangoro" où les joueurs doivent deviner le nom d'un animal.

Saute-moutons

A la fin de cette longue séance, on leur donne rendez-vous à 15h.

On demande si on peut visiter le village dont nous n'avons vu qu'une infime partie. Le village est réparti en petits quartiers avec plusieurs familles réunies autour d'un espace qui sert de cour, où se trouvent les greniers à céréales.
Ce sont les femmes qui y ont accès.

Plus loin, nous visitons des cultures : orangers, riz, patates douces...

Pour la séance de l'après-midi, les enfants sont là très tôt et ils ont même commencé à jouer! On rejoue à la tomate et à nondi (jeu indien) avant de proposer de nouveaux jeux. Le "loup glacé" est difficile à mettre en place. Comme pour 1.2.3 soleil, les enfants qui doivent s'immobiliser n'arrivent pas à rester en place...

Alors on change pour le jeu de la brouette et là au moins, ça les fait marrer! On voulait terminer avec "le pêcheur et les poissons" : les règles du jeu sont comprises mais les enfants reforment toujours le "filet" au même moment (toujours à 5, jamais 3 ou 6!) dommage...

En revenant près de notre chambre, nous trouvons des frites de patate douce laissées par Maimouna qui nous prépare les repas!!!