Première journée de découverte des différents programmes d'Arunodhaya. Nous allons ce matin voir un "child labour center". C'est un programme de réinsertion des enfants dans le système éducatif. Les enfants ici ont échoué à leur examen d'école ou ont travaillé (en atelier ou avec leurs parents), même si le travail des enfants est illégal. Ils viennent pour étudier et avoir le niveau pour réintégrer une classe d'école.
Nous sommes assez surpris de la manière dont cela se déroule. Tous les niveaux sont présents : certains apprennent à écrire les chiffres, d'autres, plus grands, travaillent les sciences physiques.
Quel que soit le niveau, la manière d'apprendre est la répétition. Ils ouvrent un livre, apprennent par coeur, et récitent ensuite à la maitresse.
Quelques enfants ont du mal à se concentrer et sont plus intéressés par les trains qui passent dehors... Je crois que nous voyons pour la première fois depuis notre arrivée ici, des vraies situations d'illetrisme et d'analphabétisme.
Nous restons perplexes devant la façon de faire...
Après le déjeuner, au prix imbattable puisque nous sommes dans un quartier pauvre (repas complet à deux pour 41Rs soit environ 0.70 euros), nous assistons à une "reading-class" (classe de lecture) dans une école primaire. Nous demandons à voir l'équivalent d'une classe de CE2 car nous avons travaillé avec une classe de ce niveau en France!
Les enfants sont par petits groupes sur des tables (5 en tout) assis sur le sol.
Le principe des classes de lecture est, simplement, de faire lire les enfants ce qui améliore la compréhension, la lecture (du Tamil) et la diction!
Il y a des maitresses "spéciales" pour ces cours appelées "book fairies" (fées des livres). De nombreuses animatrices de quartier qui travaillent pour BSAC ou Arunodhaya ont été, auparavant, "book fairy".
Nous allons ensuite voir un "Self Help Group". C'est un goupe dont tous les membres ont investi un peu d'argent permettant au groupe d'avoir une activité. Ici, c'est le commerce du riz!
Le groupe a récolté 60 000 Rs, Arunodhaya a prêté 60 000 Rs. Ils louent un local, ont acheté une balance et achètent différents riz en grande quantité qu'ils revendent dans le quartier. Les bénéfices sont de 6 000 Rs par mois. Ils peuvent ainsi rembourser le prêt d'Arunodhaya.
Nous ne savons malheureusement pas si leur optique est de réinvestir les bénéfices pour faire grandir leur activité et ainsi la participation, notamment des femmes, dans la société.
Avant de rentrer, nous sommes conviés, encore (!), à un meeting de children sangam...
Nous rentrons épuisés et plein de questions se bousculent dans nos têtes!
Nous sommes assez surpris de la manière dont cela se déroule. Tous les niveaux sont présents : certains apprennent à écrire les chiffres, d'autres, plus grands, travaillent les sciences physiques.
Quel que soit le niveau, la manière d'apprendre est la répétition. Ils ouvrent un livre, apprennent par coeur, et récitent ensuite à la maitresse.
Quelques enfants ont du mal à se concentrer et sont plus intéressés par les trains qui passent dehors... Je crois que nous voyons pour la première fois depuis notre arrivée ici, des vraies situations d'illetrisme et d'analphabétisme.
Nous restons perplexes devant la façon de faire...
Après le déjeuner, au prix imbattable puisque nous sommes dans un quartier pauvre (repas complet à deux pour 41Rs soit environ 0.70 euros), nous assistons à une "reading-class" (classe de lecture) dans une école primaire. Nous demandons à voir l'équivalent d'une classe de CE2 car nous avons travaillé avec une classe de ce niveau en France!
Les enfants sont par petits groupes sur des tables (5 en tout) assis sur le sol.
Le principe des classes de lecture est, simplement, de faire lire les enfants ce qui améliore la compréhension, la lecture (du Tamil) et la diction!
Il y a des maitresses "spéciales" pour ces cours appelées "book fairies" (fées des livres). De nombreuses animatrices de quartier qui travaillent pour BSAC ou Arunodhaya ont été, auparavant, "book fairy".
Nous allons ensuite voir un "Self Help Group". C'est un goupe dont tous les membres ont investi un peu d'argent permettant au groupe d'avoir une activité. Ici, c'est le commerce du riz!
Le groupe a récolté 60 000 Rs, Arunodhaya a prêté 60 000 Rs. Ils louent un local, ont acheté une balance et achètent différents riz en grande quantité qu'ils revendent dans le quartier. Les bénéfices sont de 6 000 Rs par mois. Ils peuvent ainsi rembourser le prêt d'Arunodhaya.
Nous ne savons malheureusement pas si leur optique est de réinvestir les bénéfices pour faire grandir leur activité et ainsi la participation, notamment des femmes, dans la société.
Avant de rentrer, nous sommes conviés, encore (!), à un meeting de children sangam...
Nous rentrons épuisés et plein de questions se bousculent dans nos têtes!
3 commentaires:
Attention car immersion totale ne doit pas être noyade !
c'est vous sur l'ardoise en blanc ?
Oui, c'est nous sur l'ardoise, ressemblant non???
c'est un animateur qui a fait le dessin...
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