Armelle a été malade cette nuit : crampes à l'estomac, fièvre... ça ressemble beaucoup à ce qu'elle avait eu il y a 15 jours.
On décide donc de se reposer aujourd'hui. Armelle est sous aspirine pour calmer la fièvre. Mais toutes les 4 heures, la fièvre remonte jusqu'à atteindre 40,2 degrés à 17h. La décision est prise, il faut contacter l'assurance assistance.
Le 1er soucis est de trouver un moyen d'appeler l'assurance. A Lumbini, village paumé, il y a 2 cafés internet, sans skype et quelques téléphones mais ils facturent au moins 25 NR (0.25 euros) la minute. De toutes façons, on n'a pas le choix...
10 minutes au téléphone avec l'assurance : elle me dit qu'elle contacte le correspondant local mais qu'envoyer un médecin sera peut-être dur...
En attendant des nouvelles, je demande toujours au réceptioniste s'il y a un médecin ou un hôpital dans le coin. Il me dit qu'ici, rien n'est recommandable. Il vaut mieux aller à Bahraiwa (si vous avez suivi le post d'hier, c'est à 26kms mais 1h30 de bus).
Tout ça commence à paraitre TRES compliqué.
Le correspondant local me rappelle à l'hôtel et dit au'il envoit un médecin avec une question qui tue : "Quand est ce que je l'envoie?"
Quelques minutes plus tard, un médecin de Kathmandu appelle. Il ne pourra pas venir sur place : forcément, on est à 260kms!
Il me demande néanmoins de décrire les symptômes. Et là, on remercie les fiches de vocabulaire spécialisé sur l'anatomie en anglais au collège... Selon lui, il faut revenir sur Kathmandu pour qu'il fasse un examen.
Le correspondant local rappelle : "le médecin est trop loin, il ne pourra pas venir. Vous ne pouvez pas trouver un médecin ou un hôpital là où vous êtes?". Ma réponse un peu sèche lui a fait comprendre que c'était SON boulot...
Néanmoins, de mon ôté, j'ai avancé avec le réceptioniste et il m'imdique qu'il y a des vols Bahraiwa-Kathmandu. Et oui! Il y a un aéroport dans ce trou perdu!
L'assistance française rappelle : "Alors, j'ai vu que vous étiez plus près de Pokhara que de Kathmandu donc on va arranger un taxi..."
"Euh non, c'est pas possible là, je vous explique, ma copine a 40 degrés de fièvre, elle va pas faire 8h de taxi! Il y a un aéroport et un vol demain pour Kathmandu. Dites moi juste si vous prenez en charge, sinon, on le fera de notre côté."
Je vous passe les autres coups de fils du médecin et du correspondant local!
22h : le verdict tombe, on est rapatrié demain par avion et c'est pris en charge. Reste plus qu'à espérer qu'Armelle tienne le voyage même s'il n'est pas super long...
Je me souviens quand on a pris l'assurance m'être dit : "si on en a besoin, j'espère que c'est moi qui serait malade." Je crois que j'étais pas loin d'avoir raison...
Merci à Guillaume, Eve et Loic qui m'ont fait passer lesmoments d'attente des coups de fils un peu plus vite en jouant aux cartes ou aux dés!
On décide donc de se reposer aujourd'hui. Armelle est sous aspirine pour calmer la fièvre. Mais toutes les 4 heures, la fièvre remonte jusqu'à atteindre 40,2 degrés à 17h. La décision est prise, il faut contacter l'assurance assistance.
Le 1er soucis est de trouver un moyen d'appeler l'assurance. A Lumbini, village paumé, il y a 2 cafés internet, sans skype et quelques téléphones mais ils facturent au moins 25 NR (0.25 euros) la minute. De toutes façons, on n'a pas le choix...
10 minutes au téléphone avec l'assurance : elle me dit qu'elle contacte le correspondant local mais qu'envoyer un médecin sera peut-être dur...
En attendant des nouvelles, je demande toujours au réceptioniste s'il y a un médecin ou un hôpital dans le coin. Il me dit qu'ici, rien n'est recommandable. Il vaut mieux aller à Bahraiwa (si vous avez suivi le post d'hier, c'est à 26kms mais 1h30 de bus).
Tout ça commence à paraitre TRES compliqué.
Le correspondant local me rappelle à l'hôtel et dit au'il envoit un médecin avec une question qui tue : "Quand est ce que je l'envoie?"
Quelques minutes plus tard, un médecin de Kathmandu appelle. Il ne pourra pas venir sur place : forcément, on est à 260kms!
Il me demande néanmoins de décrire les symptômes. Et là, on remercie les fiches de vocabulaire spécialisé sur l'anatomie en anglais au collège... Selon lui, il faut revenir sur Kathmandu pour qu'il fasse un examen.
Le correspondant local rappelle : "le médecin est trop loin, il ne pourra pas venir. Vous ne pouvez pas trouver un médecin ou un hôpital là où vous êtes?". Ma réponse un peu sèche lui a fait comprendre que c'était SON boulot...
Néanmoins, de mon ôté, j'ai avancé avec le réceptioniste et il m'imdique qu'il y a des vols Bahraiwa-Kathmandu. Et oui! Il y a un aéroport dans ce trou perdu!
L'assistance française rappelle : "Alors, j'ai vu que vous étiez plus près de Pokhara que de Kathmandu donc on va arranger un taxi..."
"Euh non, c'est pas possible là, je vous explique, ma copine a 40 degrés de fièvre, elle va pas faire 8h de taxi! Il y a un aéroport et un vol demain pour Kathmandu. Dites moi juste si vous prenez en charge, sinon, on le fera de notre côté."
Je vous passe les autres coups de fils du médecin et du correspondant local!
22h : le verdict tombe, on est rapatrié demain par avion et c'est pris en charge. Reste plus qu'à espérer qu'Armelle tienne le voyage même s'il n'est pas super long...
Je me souviens quand on a pris l'assurance m'être dit : "si on en a besoin, j'espère que c'est moi qui serait malade." Je crois que j'étais pas loin d'avoir raison...
Merci à Guillaume, Eve et Loic qui m'ont fait passer lesmoments d'attente des coups de fils un peu plus vite en jouant aux cartes ou aux dés!
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