Départ très tôt en bus pour Banfora, à 85 kms au sud de Bobo. On cherche à louer une moto pour la journée, mais l'affaire n'est pas aisée surtout que les prix sont doublés par rapport à ceux de Bobo.
Maxime apprend vite fait à passer les vitesses au pied, et c'est parti!
On nous a expliqué comment aller aux cascades de Karfiguéla et ça semble facile : "prenez la piste à gauche puis c'est toujours tout droit!". C'est à environ 10-15 kms.
A l'africaine, cette explication dure environ 5 minutes!
Sauf qu'au bout de 30 minutes, on a compris qu'on était perdus. On fait demi tour et on prend un autre chemin à une précédente birfucation. L'opération va se répéter un certain nombre de fois!
Et pas grand monde pour nous indiquer la bonne direction... On finit pas croiser deux français sur une moto et grâce à ça, on retrouve enfin le bon chemin, mais vers les dômes de Fabédougou.
Ce sont des formations rocheuses étranges, sur lesquelles on peut grimper pour une belle vue sur les environs.
Un moment plus tard, on repart sur notre moto et cette fois, on cherche les cascades! Là encore, un petit détour, avant de trouver enfin!
Les cascades sont assez sympas, surtout que l'on peut facilement monter au niveau supérieur.
On peut même y tremper nos jambes pour se rafraichir.
Il est assez tôt dans l'après-midi quand nous repartons alors on choisit de pousser notre visite jusqu'à une mare aux hippopotames (s'ils sont là, ce qui n'est pas sûr...) près du village de Tengréla. Pas de chance, sur le chemin, on crève le pneu avant!
En passant par Banfora, on arrive à le faire réparer en peu de temps et à pas cher!
On file droit vers Tengréla, joli village avec des cases aux toits de paille.
A l'entrée de la mare, le guichetier veut nous forcer à prendre la balade en pirogue deux fois plus chères que l'entrée, sous prétexte qu'il n'a plus d'entrée ticket simple.
Hors de toute façon, nous n'avons pas assez de temps pour la pirogue! Tant pis, on fait demi-tour pour se balader dans les environs tranquillement.
Au retour à Banfora, le réservoir de la moto est encore à moitié plein. Le loueur nous en a fait mettre 3 litres et a appelé son "ami" qui nous l'a vendu en fait très cher. Du coup, on propose au garagiste sympa de tout à l'heure, de siphonner les 1.5 litres qui restent et qu'on lui offre! On préfère ça plutôt que les redonner au loueur qui s'en est déjà mis plein les poches!
On repart en bus, bien fatigués par cette longue journée. On retrouve les deux français qui nous ont "sauvé" sur le chemin des cascades : Aurélien et sa maman. Il se trouve qu'Aurélien travaille à Sikasso au Mali, ville où nous allons pour deux semaines! Et ils repartent, comme nous, dimanche matin!
En récompense (oui, on ne sait pas vraiment de quoi...), un tajine de mouton au miel délicieux!
Maxime apprend vite fait à passer les vitesses au pied, et c'est parti!
On nous a expliqué comment aller aux cascades de Karfiguéla et ça semble facile : "prenez la piste à gauche puis c'est toujours tout droit!". C'est à environ 10-15 kms.
A l'africaine, cette explication dure environ 5 minutes!
Sauf qu'au bout de 30 minutes, on a compris qu'on était perdus. On fait demi tour et on prend un autre chemin à une précédente birfucation. L'opération va se répéter un certain nombre de fois!
Et pas grand monde pour nous indiquer la bonne direction... On finit pas croiser deux français sur une moto et grâce à ça, on retrouve enfin le bon chemin, mais vers les dômes de Fabédougou.
Ce sont des formations rocheuses étranges, sur lesquelles on peut grimper pour une belle vue sur les environs.
Un moment plus tard, on repart sur notre moto et cette fois, on cherche les cascades! Là encore, un petit détour, avant de trouver enfin!
Les cascades sont assez sympas, surtout que l'on peut facilement monter au niveau supérieur.
On peut même y tremper nos jambes pour se rafraichir.
Il est assez tôt dans l'après-midi quand nous repartons alors on choisit de pousser notre visite jusqu'à une mare aux hippopotames (s'ils sont là, ce qui n'est pas sûr...) près du village de Tengréla. Pas de chance, sur le chemin, on crève le pneu avant!
En passant par Banfora, on arrive à le faire réparer en peu de temps et à pas cher!
On file droit vers Tengréla, joli village avec des cases aux toits de paille.
A l'entrée de la mare, le guichetier veut nous forcer à prendre la balade en pirogue deux fois plus chères que l'entrée, sous prétexte qu'il n'a plus d'entrée ticket simple.
Hors de toute façon, nous n'avons pas assez de temps pour la pirogue! Tant pis, on fait demi-tour pour se balader dans les environs tranquillement.
Au retour à Banfora, le réservoir de la moto est encore à moitié plein. Le loueur nous en a fait mettre 3 litres et a appelé son "ami" qui nous l'a vendu en fait très cher. Du coup, on propose au garagiste sympa de tout à l'heure, de siphonner les 1.5 litres qui restent et qu'on lui offre! On préfère ça plutôt que les redonner au loueur qui s'en est déjà mis plein les poches!
On repart en bus, bien fatigués par cette longue journée. On retrouve les deux français qui nous ont "sauvé" sur le chemin des cascades : Aurélien et sa maman. Il se trouve qu'Aurélien travaille à Sikasso au Mali, ville où nous allons pour deux semaines! Et ils repartent, comme nous, dimanche matin!
En récompense (oui, on ne sait pas vraiment de quoi...), un tajine de mouton au miel délicieux!
3 commentaires:
"Les gars, je pourrai pas passer ce week-end, je dois louer une moto à Banfora"
Enfin, vu les paysages, ça valait le coup de réparer un pneu et de se perdre un peu avant!
tajine de mouton au miel... ca doit etre un délice. Génial cette ballade en moto ! encore une fois, des paysages magnifiques. grosses bises à vous deux
Le tajine était effectivement pas mal du tout...
Et pour le pneu crevé, on a fait réparer ça pour 200 FCFA (0.30 €) en 15 minutes!
La balade en moto, ça a un côté liberté, c'est sympa...
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